Camille DEVERNANTES

  Camille Devernantes choisit d’abord de mener en parallèle son métier d’enseignant et ses activités d’acteur formé au contact de professionnels comme Jean-luc Revol (cours Florent), Jean Bojko (Méthode Grotowski), Michel Azama (école Lecoq). Il fonde une compagnie avec laquelle il joue, écrit, met en scène des pièces du répertoire classique et contemporain avant de se consacrer entièrement à une carrière de haut fonctionnaire de l’Éducation Nationale et de revenir au théâtre en 2010. Il crée alors avec Michel Azama au Théâtre 14 à Paris La Cendre Des Saisons, condensé de A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, où il incarne le narrateur, accompagné au violoncelle par Céline Barricault. Ce spectacle « moment fort lumineux » (Gilles Costaz) est bientôt prolongé par des lectures, conférences, concerts-lectures, promenades et dîners littéraires tirés de l’œuvre et de la vie de Proust. Il se produit avec Anne-Lise Gastaldi et David Saudubray (piano à 4 mains), le Quatuor Sine nomine, le Trio George Sand et Jennifer Tani, le Nice guitar Duet... Il participe à des événements nationaux et internationaux : Les Journées Musicales Marcel Proust à Cabourg, Ars Terra en Baie de Somme, Le festival des Abbayes des Landes, tourne sur la côte Est des USA (spectacle officiel de la US War world one centennial commission) et à Venise...

Camille Devernantes défend également des auteurs et compositeurs qu’il aime, notamment : "Bach et l’orgue "avec Alain Bouvet, "Aragon, un chant de tourmente",  "Les poètes dans la Grande Guerre" avec Thomas Ospital et JR Armogathe, ou encore  avec Cyril Huvé " Beethoven, passionnément" donné en ouverture du festival d'été 2020 de la Grange aux pianos.




Les Dits du Mont Lulu,

découvertes océaniennes,

récit poétique, illustré par des gravures de Sylvie Barricault.

 Éditions Maïa

Chambre 414

roman

éditions L'Harmattan


L’Écho du Berry.fr Art Frédéric Merle. 15 septembre 2022


"Pendant le confinement de 2020, un comédien admirateur de Marcel Proust s'enferme dans la chambre 414 du grand hôtel de Cabourg, celle que l'auteur de La Recherche du temps perdu aurait autrefois occupée, dans l'espoir d'accoucher de l'œuvre littéraire qu'il porte en lui depuis des décennies. En toile de fond, la crise du Covid, les informations à la télé, les petits arrangements avec les consignes, les promeneurs sur la plage, les déplacements nocturnes… Dans l'hôtel déserté, quelques rares compagnons : le directeur ami dont le mariage bat de l'aile, Charles, l'érudit proustien, la séduisante Anna… Tout une vie quotidienne dont le narrateur cherche justement à s'abstraire pour créer. Ce projet est au cœur du récit. Chambre 414 raconte réellement l'histoire d'un homme qui s'enferme pour écrire. En italique, les séquences disparates qu'il arrive à arracher à une inspiration intermittente et au doute qui le tenaille : il s'agit souvent de souvenirs de sa jeunesse castraise que l'on devine fortement teintés d'autobiographie, de ses parents de cycles, de la rencontre la presque nonagénaire Aurore Sand, de ses petites amies, de Fred Deux et de Cécile Reims… En caractères romains, comme pour servir de liant entre ces textes très différents et comme pour obéir à une suggestion d'Ariane à la fin du récit, la situation vécue au moment de l'écriture. Souvent analytiques, ces passages où le narrateur se tutoie comme pour figurer la distance qu'il prend vis-à-vis de lui-même, contiennent la définition du livre – « un récit qui ne ferait que suivre les oscillations d'une conscience chahutée par la mémoire » – et en font aussi la critique, en bien comme un mal : trop nombriliste, « le lecteur lambda se fout des affres de l'écrivain » et pourtant « émouvant », un « beau projet …"


Lui-même comédien après une carrière dans l'enseignement, Camille Devernantes est, comme son personnage, un passionné de Proust, à propos duquel il a créé plusieurs spectacles. La crise du covid lui a donné l'occasion d'explorer le thème de la réclusion volontaire, pratiquée par l'auteur de Du Côté de chez Swann, comme condition de l'écriture : « Le confinement n'est-il pas le moyen et le but de l'écrivant ? Être confiné, pour avoir le temps d'écouter sa voix intérieure ».





à paraître


Jenny de Vasson, photographe


Autoportrait imaginaire




Les Dits du Mont Lulu Editions Maïa Chambre 414



Journées musicales Marcel Proust

Parcours lecture entre Cabourg et Trouville




"Beethoven, passionnément" 


Concert-lecture avec   Cyril Huvé


B eethoven, passionnément propose l’approche d’une œuvre habitée par la passion et que les idées de liberté et d’héroïsme traversent en permanence. Ce concert-lecture est conçu comme un dialogue entre deux partenaires : la musique – notamment des extraits des sonates, Pathétique, Appassionata, Tempête, Waldstein…. – interprétée par Cyril Huvé, et la lecture que Camille Devernantes donne de son texte construit sur l’évolution d’un musicien dont Romain Rolland disait qu’il « est bien davantage que le premier des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art moderne. Il est le plus grand et le meilleur ami de ceux qui souffrent et qui luttent. »

 

Deux complicités qui s’écoutent et se prolongent l’une l’autre pour donner à entendre et comprendre la musique de Beethoven, à ressentir l’homme dans sa vie quotidienne, confronté aux contraintes de la création musicale. Une soirée ainsi offerte aux beethovéniens confirmés et, pour ceux qui n’ont pu jusqu’ici qu’effleurer l’œuvre du compositeur, un moment de découverte, une invitation à partager les émotions ressenties par les deux artistes en créant ce spectacle dans la Grange aux pianos où l’on peut respirer cet esprit d’ouverture artistique que George Sand avait su insuffler dans sa propriété voisine. »




Bach et l'Orgue

Itinéraire d'un génie

Concert-lecture avec Alain Bouvet, organiste



" Un moment de grâce offert par l’organiste Alain Bouvet et le comédien Camille Devernantes. Celui-ci a conté au public la vie et l’œuvre du compositeur allemand Jean-Sébastien Bach. Une soirée portée par la musique et le théâtre ."

Le Journal de Saône et Loire

 

Trois raisons d'aller écouter "Bach et l'orgue"

Pour l’histoire

D’Eisenach (1685) à Leipzig (1750), la vie, musicale et personnelle, de Jean-Sébastien Bach, un des fondateurs de la musique occidentale. Elle ne fut pas toujours, il s’en faut, aussi facile qu’on serait tenté de l’imaginer.

Pour la poésie

Ce qui pourrait n’être qu’une conférence de plus sur la question est transfiguré par le texte de Camille Devernantes, auteur et comédien, qui recrée avec autant de chaleur que de tendresse l’itinéraire de celui qu’on désigne souvent sous l’appellation de « Cantor de Leipzig ».

À cette époque, un musicien, fut-il Bach, ou Mozart par la suite, était au service des grands de ce monde. Accueilli parfois avec beaucoup de chaleur, l’artiste pouvait, en d’autres moments de son existence, être victime de l’arbitraire, voire de certaines formes d’obscurantisme. Sans pathos, le poète nous fait partager ces aléas.

Pour la musique

Aux claviers et pédalier de l’orgue de chœur de l’abbatiale, d’esthétique baroque, conçu et construit par Jean-François Dupont en 1989, Alain Bouvet, organiste titulaire des grandes orgues de Saint-Etienne, jalonnera le récit de Camille Devernantes d’œuvres de Bach, Buxtehude et Anna-Magdelena Bach.

 PH Lenglart. Ouest-France


Prochaine représentation:


Église Sainte Madeleine de Bagnoles de l'Orne 

dimanche 25 mai 2025 à 17heures





Marcel Proust, George Sand...

et François le champi

Marie-Pascale Talbot, pianiste

Camille Devernantes


La Belle époque de Marcel Proust 

Laurent Blanquart et Claude di Bendetto, guitaristes

Camille Devernantes


Lectures pour le cercle littéraire proustien de Cabourg-Balbec

Grand Hôtel de Cabourg



"Voir l'essentiel derrière l'apparence"

Lecture proustienne à Cricquebeuf



 



Amis de Vinteuil Musicamedicis Proust-ink

Les spectacles

Spectacles proustiens 
Théâtre
La Cendre des saisons (2012-2016)
Lectures
Rire et sourire avec Marcel Proust (2017...)
Petites rapsodies proustiennes (2014...)
Lire et écrire la Recherche (2017...)
Proust et la musique (2018...)
Lectures musicales
Marcel Proust, George Sand et François le champi (2019)
La belle époque de Marcel Proust (2019...)
Les verres grossissants de l'opticien de Combray (2018...)
L'oreille de Proust (2016...)
Silences vénitiens (2016...)
Proust, Wagner et le glorieux sourd (2014...)
Proust, Vinteuil, quelques airs perdus et retrouvés (2014)
Promenades littéraires
Proust, les églises et les cathédrales en Normandie (2014...)
Marcel Proust à la Raspelière (2016...)
Proust à Venise (2017)
Proust et la peinture (2018)
Aux sources de la Recherche en Eure et Loir (Printemps proustien, 2019)
 Dîners proustiens

Spectacles musicaux 
Escales romaines à la villa Médicis (2017...)
Bach et l'orgue, quelques pas sur l'échelle de Jacob (2018...)
Beethoven, passionnément (2020)
Conférence
Aragon, un chant dans la tourmente (2018...)
En projet
Proust et Cziffra 
Les verres grossissants de l'opticien de Combray 

Activités littéraires et théâtrales avant 2010 
Sur scène avant 2010